Octobre 17, 2023

La mise en œuvre de la force en attente de la SADC entant que mécanisme d’intervention dans les situations de crise demeure un élément clé pour la promotion et la préservation de la paix régionale.

L’organisation systématique d’exercices dans la région est une pratique bien établie, qui offre des résultats encourageants dans les situations de conflit qui peuvent être évitées et résolues grâce à la volonté collective des États membres. 

L’inspecteur général Gouveia João Sá Miranda du ministère de la défense nationale et des anciens combattants l’a déclaré lors de la cérémonie d’ouverture officielle de l’exercice d’entraînement logistique de la force en attente de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), (LOGEX) intitulé « EXERCICE NGUIZANI », à Luanda (République d’Angola) le 25 septembre 2023. 

Il a souligné qu’au cours des siècles, le monde a été confronté à des événements politiques, économiques et militaires complexes qui ont eu des conséquences préjudiciables pour l’humanité. Il a déclaré que ces événements se manifestent de différentes manières et entrainent inévitablement des crises, telles que les pénuries alimentaires, les épidémies, les déplacements de population, la pollution de l’environnement, les menaces écologiques et le retard de développement, entre autres. L’inspecteur général Sá Miranda a tenu à souligner que l’opérationnalisation de la force en attente de la SADC, en tant que mécanisme d’intervention dans les situations de crise, demeurait une préoccupation constante pour la région de la SADC.

Le Général de brigade Raymond Ndwandwe, chef d’état-major au Secrétariat de la SADC, a rappelé que l’objectif principal de la planification et de la mise en œuvre d’exercices militaires est de préparer les commandants et les forces en vue d’opérations de soutien à la paix, de gestion des crises et de résolution des conflits. Il a également souligné que des exercices tels que le LOGEX contribuent à garantir que les forces de l’Alliance sont en mesure de collaborer de manière efficace en cas de nécessité. 

Il a également déclaré que, grâce à ces exercices, les forces alliées de la SADC se réunissent régulièrement dans le but de s’entraîner, de se perfectionner mutuellement et d’apprendre les unes des autres afin d’être en mesure d’assumer efficacement le rôle de capacité de déploiement rapide (CDR) pour les opérations de soutien de la paix, conformément à la déclaration du 9e Comité technique spécial de l’UA sur la défense, la sûreté et la sécurité, du 4 juin 2016.

Le Général de brigade Ndwandwe a signifié par ailleurs que les exercices tels que LOGEX offrent l’opportunité à la force en attente de la SADC de se préparer à faire face à une variété d’événements, allant des effets de la subversion et du terrorisme aux grandes manœuvres militaires à grande échelle, en passant par des conditions d’une guerre chimique jusqu’aux complexités des rivalités tribales. Par conséquent, l’exercice se concentrera sur la formation des participants au niveau tactique du soutien logistique aux opérations d’intervention, a-t-il annoncé.

Ont participé à cet exercice les représentants de 11 États membres de la SADC, à savoir la République d’Afrique du Sud, la République d’Angola, la République du Botswana, la République démocratique du Congo, le Royaume du Lesotho, la République du Malawi, la République du Mozambique, la République de Namibie, la République unie de Tanzanie, la République de Zambie et la République du Zimbabwe. Le personnel du Secrétariat de la SADC était également présent sur les lieux pour assurer le service de l’exercice.