Ce projet de stratégie de collaboration SADC-CITES pour 2022-2026 vise à fournir le cadre pour les États membres d’aborder la situation actuellement défavorable de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), où les États membres ont été pendant des décennies soumis à une opposition majeure aux propositions visant à faire progresser le commerce international des populations bien gérées d’espèces de faune et de flore sauvages de grande valeur. L’élaboration de cette stratégie est fondée sur les décisions prises par les ministres de l’environnement, des ressources et du tourisme de la SADC, tenue en octobre 2019 à Arusha (Tanzanie), par lesquelles le secrétariat de la SADC a été chargé a) de coordonner l’élaboration des normes minimales de gestion et d’élimination des stocks guidées par le principe d’utilisation durable de la SADC b) de faire appel à un consultant afin d’explorer un autre système de traçabilité pour le commerce des stocks d’ivoire et de corne de rhinocéros en prenant pour référence les systèmes existants pour les produits de valeur tels que le Processus de Kimberley pour le commerce mondial des diamants et c) identifier d’autres options pour l’élimination des stocks et présenter un rapport sur le progrès accompli à la prochaine réunion ministérielle. Durant cette réunion, le groupe de travail de la SADC, composé de quatre pays, à savoir le Botswana, la Namibie, la Zambie, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud, a été constitué en vue de répondre aux griefs formulés lors de la CdP18 de la CITES et de valider le document consultatif précédemment élaboré.
